En fonction de la ou des zones à traiter, la lipoaspiration peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale. Plus il y aura de zones à traiter, plus le chirurgien aura tendance à pratiquer l’intervention sous anesthésie générale. Quelle que soit le type d’anesthésie retenu, le choix sera toujours le fruit d’une discussion avec le chirurgien.

Il faut tout d’abord préciser que le temps de récupération après une lipoaspiration dépend de la quantité de graisse extraite. Suite à une lipoaspiration, des oedèmes et des ecchymoses peuvent apparaître au niveau des zones traitées. En raison de la finesse des instruments utilisés pour effectuer la lipoaspiration, la douleur est présente mais supportable. Une activité normale peut être reprise 3 à 7 jours après l’intervention, mais il faudra attendre en moyenne trois semaines avant de pouvoir reprendre une activité sportive. Bien que passée dans les mœurs, la lipoaspiration reste une intervention chirurgicale avec les risques qui y sont associés, bien qu’ils soient réduits en choisissant un chirurgien qualifié. Les complications (accidents thrombo-emboliques, hématomes) restent rares.

Bien que l’excédent graisseux puisse être à l’origine d’un certain mal-être psychologique chez certaines personnes, la lipoaspiration est considérée comme une intervention purement esthétique et à ce titre ne saurait être prise en charge par l’assurance maladie.

On peut commencer à voir le résultat d’une lipoaspiration une fois que l’œdème s’est résorbé, soit environ trois semaines après l’intervention, mais c’est seulement une fois que la peau se sera correctement rétractée que l’on pourra apprécier le résultat définitif, soit environ six mois après l’intervention. C’est également après six mois que d’éventuelles retouches pourront être envisagées.

En vieillissant, les traits se creusent, donnant un air fatigué au visage. Le principe d’une injection de produit de comblement est de corriger les signes du vieillissement en redonnant du volume aux endroits du visage qui en manquent. Sont notamment traités les sillons (sillons naso-géniens et plis d’amertume), les rides et ridules telles que celles du front, les rides du lion, les pattes d’oies. On peut également procéder à des injections de produits de comblement au niveau des lèvres pour en redessiner le contour, les épaissir ou les rendre plus pulpeuses ainsi qu’au niveau des dépressions ou manques de volume : pommettes, menton, contour mandibulaire, joues, nez, séquelles cicatricielles. Il faut cependant préciser que ces injections ne font qu’atténuer les imperfections du visage citées ci-dessus, en aucun cas elles ne les font disparaître. De plus, il est nécessaire de rappeler que le résultat n’est que temporaire, il faudra renouveler les injections pour le pérenniser.

Malgré une offre en constante évolution, on peut distinguer deux grandes catégories de produits de comblement, d’une part les produits biodégradables et d’autre part ceux qui ne le sont pas. Parmi les produits biodégradables, qui se résorbent complètement en quelques mois, on peut notamment citer le collagène et l’acide hyaluronique. Le collagène est un produit d’origine animale et nécessite de ce fait des tests cutanés préalables en raison du risque d’allergie. L’acide hyaluronique, d’origine synthétique, ne nécessite aucun test préalable. Les produits non biodégradables, quant à eux, se résorbent après plusieurs années, voire jamais. Le plus connu, le silicone, est interdit depuis 1997 en raison d’effets secondaires désastreux.

Le médecin ne procèdera à aucune injection sans avoir au préalable minutieusement interrogé le patient. Cet entretien vise avant tout à déterminer d’éventuelles contre-indications, notamment des allergies, mais il permet également de discuter avec les patients de leurs souhaits et de ce qui est effectivement réalisable. Il faut avant tout préciser que les patients souhaitant avoir recours à des injections de produits de comblement doivent éviter les médicaments à base d’aspirine ou d’anti-inflammatoire dans les trois jours qui précèdent. En pratique, le médecin applique une pommade anesthésiante au niveau des points d’injection qu’il laisse agir une vingtaine de minutes, et ce afin de réduire la sensibilité de ces zones. Une fois que l’anesthésiant agit, il procède à l’injection du produit à l’aide de canules qui lui permettent de rayonner à partir d’un seul point pour un confort optimal. Il faut compter environ une heure pour une séance d’injection de produit de comblement. Même si on peut voir une nette amélioration immédiatement après l’injection, il faut cependant attendre quelques jours avant de pouvoir apprécier le résultat définitif. C’est seulement passé ce délai que l’on peut envisager d’éventuelles retouches.

Comme tout acte médical, une injection de produit de comblement comporte sa part d’aléas, le premier d’entre eux étant la réaction allergique, notamment avec le collagène mais pouvant être évitée grâce aux tests préalables. Il arrive qu’après une injection de produit de comblement apparaissent un œdème et/ou une rougeur cutanée dont l’importance et la durée varient d’une personne à l’autre, mais dépassant rarement trois jours. La complication la plus classique d’une injection de produit de comblement est l’apparition de granulomes, petits nodules perceptibles au toucher et parfois visibles. Il sont d’origine inflammatoire, apparaissent quelques jours à quelques semaines après l’injection et disparaissent spontanément en quelques semaines. Les nodules sont exceptionnels avec les acides hyaluroniques, ils sont en revanche plus problématiques avec les produits non résorbables dans la mesures où ils apparaissent plus fréquemment et plus tardivement et disparaissent après plusieurs mois, voire plusieurs années.